7.10.2013

Salade de Lentilles, haricots, poireau et pignons.

WESH. Bien ou bien ?
Pendant que vous fusionnez avec votre assise en cuir vous vous demandez peut-être ce que vous pourriez manger de frais et qui changerait un peu ... Il est fort possible aussi que vous ayez acheté un nouveau maillot de bain (à imprimé tropical, comme ça, au pif) et que vous vous mettiez quelques interdits alimentaires pour être bonne (ou bonnard) dedans. Ou bien alors tout simplement vous avez envie de lentilles et vous venez me voir pour savoir comment les accommoder. Quelque soit votre motivation, soyez les bienvenus.


Pour cette recette vous aurez besoin : De lentilles (50g secs par personne), d'haricots verts frais (une grosse poignée par personne), de pignons, d'un poireau, de moutarde, de persil, sel, poivre, vinaigre balsamique, sucre et HUILE !

Passez vos lentilles sous l'eau (dans une passoire hein, les passez pas une à une) et mettez-les à cuire dans un grand volume d'eau (3 fois le volume des lentilles), ne salez pas. En fonction de l'âge des lentilles la cuisson peut être plus ou moins longue, comptez 35 minutes minimum, salez l'eau quelques minutes avant la fin de la cuisson.

Pendant que les lentilles barbotent, fendez-vous le poireau et mettez-le à tremper dans l'eau froide pour le nettoyer. Puis, armez-vous d'un beau couteau et préparez vos haricots. Choisissez-les extra-fins pour avoir le moins de fils possibles ! Pour les besoins de la recette des haricots frais iront mieux mais il n'est pas impossible de la faire avec des surgelés, sachez quand même qu'ils sortiront plus d'eau, fatalement.


Gardez votre beau couteau en main et émincez votre poireau le plus finement possible, n'hésitez pas à tailler dans le vert, c'est plus joli. Gardez-le de côté au frais, éventuellement repassez-le sous l'eau une fois taillé s'il y avait beaucoup de sable au nettoyage, mais egouttez-le bien.


Egouttez vos lentilles qui doivent être cuites et assaisonnez-les de moutarde et de persil, il n'est même pas nécessaire d'ajouter de l'huile. (enfin vous avez le droit d'en mettre, je ne vous jetterai pas la pierre)
Laissez tiédir. 



Et voici venu mon moment préféré, celui de la poêle : Faites donc chauffer de l'HUIIIIIILE (bon pas trop non plus, pensez au maillot tropical) et jetez les haricots dans l'arène ! Laissez-les revenir quelques minutes et assaisonnez-les avec du sel, du vinaigre balsamique et saupoudrez légèrement de sucre, ça leur donnera une belle coloration. Ne les laissez pas trop longtemps, ils doivent être colorés mais rester un peu fermes et croquants.


Dressez les haricots sur les lentilles et nettoyez votre poêle. Faites-la chauffer de nouveau pour y faire chauffer les pignons : attention à bien les surveiller, ils peuvent brûler très vite. Ne montez pas trop le feu et remuez-les régulièrement. Dressez sur la salade.

Ajoutez au dessus de tout ça le poireau émincé et dégustez !





1.24.2013

Juiverie #3 : Les latkès

Bonjour,
Ca va ? Oui je suis toujours là.

En cette belle  horrible fraiche journée, je vous propose de vous constituer des réserves pour passer l'hiver avec une recette bien grassouillette d'Europe de l'est : les latkès. C'est un peu comme les rostïs, mais en juif.

Pour les ingrédients c'est pas compliqué : Des patates (à purée), des oeufs, un peu de farine et du sel.


Latkès, latkès, vous avez peut-être entendu ce nom quelque part ... A tous les coups vous l'avez vu dans ce super bouquin que la moitié de la planète semble déjà avoir acquis : New-York, Les recettes culte par Marc Grossman
Ma recette est légèrement différente vous verrez, bien que celle du livre me semble tout à fait acceptable.


C'est une recette hyper simple et même très rapide si vous avez un robot (si vous le faites à la main vous méritez la canonisation, au moins). Commencez tout d'abord par peler vos petites patates, comptez 3 à 4 pommes de terres par personne (comptez-en 8 pour Koubiac). Une fois ces petites demoiselles à oil-pé, passez les au mixeur telles des carottes râpées.


Armez-vous maintenant d'un chinois ou d'une passoire et laissez le râpé s'égoutter pépère le chat, pendant ce temps regardez cette vidéo de Christoph Waltz, franchement c'est drôle.


Si entre-temps ça noircit c'est bien grave, ça arrive à toutes les pommes de terre. Jetez donc l'eau qui a dégorgé et logez le petit râpé dans un bol. Cassez dessus autant d'oeufs que de convives (2 pour Koubiac) et ajoutez 1 cuillère à soupe de farine par personne (et pour Koubiac ... hm), salez, poivrez.

Et maintenant, le moment que vous attendez tous : faites chauffer de l'huiiiiiiiiiiile pour la cuisson. Ne préparez pas forcément un bain de friture mais au moins 1,5cm d'huile au fond de la poêle.
Formez des petits pâtés à l'aide d'une cuillère à soupe, surtout ne les faites pas trop épais et plouf, à la friture. Faites-les bien dorer des deux côtés et épongez-les.



Servez-les chauds, ils accompagnent aussi bien du saumon que de divers condiments. Si vous n'avez peur de rien vous pouvez même les manger avec de la confiture ou ... du nutella, je ne sais pas si j'oserais encore le faire aujourd'hui mais c'était un de nos mets préférés avec ma soeur durant nos jeunes années.
C'est simple, gras et bon, enjoy !



10.25.2012

Je l'avoue, j'ai pêché, j'ai brunché.

Eh salut, comment allez-vous ?

Je sais, je sais, ce retour à la vie va en choquer plus d'un mais au nom du gras et de la nourriture, j'ai décidé de redonner vie à ce blog. Un jour (un jour oui), je penserai même à lui faire un design digne de ce nom.
Je vous propose donc sans plus d'explications de se remettre à parler nourriture. Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui, pas de dessins gnons-mi, même pas de recette maison mais un résumé du brunch le plus cool que j'ai mangé.

Je vous entends rire au fond, vous qui vous moquez des parisiens bobos qui ne loupent jamais une occasion de Bruncher, et vous n'avez pas tort, 90% du temps bruncher à Paris tient du ridicule : On paye très cher pour de la nourriture qui n'a rien d'exceptionnel dans des restaurants bondés, avec des enfants qui crient et des clients en pull mohair over-size.
Alors, qu'est-ce qui motive les parisiens à vouloir absolument bruncher le dimanche ? La flemme de se faire un oeuf à la coque et de passer à la boulangerie acheter une bonne baguette ?
Visiblement non, parce que même un jour froid et pluvieux il y aura toujours 30 minutes d'attente pour avoir une table au pain quotidien. (Où, je vous le rappelle, vous payez 22€ votre assiette, pour très honnêtement des "plats" que tout le monde sait très bien faire à la maison)

Il me semble qu'il y a un Brunch Gate en France et qu'il ne faut pas hésiter à aborder le sujet, Mesdames, Messieurs, ne vous faites plus avoir par le monde du brunch, il est temps de découvrir que quelque chose de vraiment bien peut se cacher sous cet anglicisme :

Laissez-moi vous dire ce qu'attendent les français, Monsieur Pujadas, les français veulent être surpris le dimanche matin, ils veulent qu'on leur propose quelque chose de bon et d'un peu plus évolué qu'un oeuf au plat et un toast au saumon.
Et dans notre beau pays, Monsieur Pujadas, des hommes et des femmes se lèvent tôt le week-end pour confectionner de beaux produits et assouvir la faim des parisiens. Ces personnes s'appellent Hugo & Victor et à mes risques et périls, j'ai testé leur brunch pour vous.

C'était le premier week-end de Septembre et mon père venait de passer sa date anniversaire, je cherchais le cadeau parfait, vous savez celui dont vous aussi vous pouvez tirer profit, du style : "Eh papa, je t'offre des tickets pour Bob Dylan, on pourra aller au concert ensemble !". Hélas, pas de bon concert à l'horizon.
Alors comme je l'avais fait l'année dernière, j'ai voulu aller lui chercher un gâteau. Et yada, yada, yada, j'apprends que Hugo et Victor, pâtisserie de grande qualité, s'y est mis et voici le deal : Une liste de mets est proposée, pas de menus, pas de pack, vous choisissez ce que vous voulez et la livraison vous est offerte à partir de 50€ ! (mais vous pouvez aussi acheter seulement trois croissants si vous voulez hein)

Je suis donc passée en boutique le vendredi soir pour reluquer les gâteaux (oui, je suis un peu freaky) et commander ma surprise d'anniversaire, autant vous dire que ce week-end est passé aussi lentement que les deux jours qui précèdent Noël (ou Hannukah, c'est au choix).
Le dimanche venu, je réceptionne devant ma porte un gros sac rempli de mets délicieux, la table est mise, le jus d'orange est pressé, le festin peut commencer !



Nous avons donc commencé par la tourte à la caille, aux cèpes et aux raisins. De mon côté j'ai préparé une simple salade verte pour l'accompagner. Sans surprise, c'était excellent, une farce moelleuse et une très belle pâte feuilleté. Déjà, je ne regrette pas mon choix.



À vrai dire, cette tourte aurait pu suffire à rassasier mon appétit, mais c'était un peu la fête et il ne fallait pas faire l'impasse sur le dessert.

J'ai donc opté pour les financiers, récemment primés meilleurs financiers de Paris, ce titre n'est pas volé. C'est simple mais si doux en bouche.


Oui, je vous l'accorde, un financier ce n'est pas vraiment un dessert, mais je vous défie de continuer à manger après ça.

Nous avons donc marqué une pause (on s'est écroulé dans le canapé quoi), mais l'on ne sait pas avoué vaincu, on a remis ça à l'heure du goûter avec le cake ! Si un jour vous avez un cadeau à faire, je vous conseille ce joli petit cake à l'orange et au thé earl grey, emballé dans son packaging digne d'un produit Apple. C'est fin, léger et c'est aussi joli que c'est bon.



Et voilà comment j'ai pris deux tailles de pantalon en une journée, même si ça valait le coup !

Bilan des opérations : Ce brunch m'a couté 64€ pour 4 personnes plus que repues, ce qui nous donne 16€ par tête, plus une petite charge additionnelle d'un sac d'orange à jus et d'une salade. C'est un budget pour un repas mais ça reste plus raisonnable que n'importe quel brunch parisien et en plus vous avez le confort de la livraison, vous pouvez même bruncher en pyjama (ou en pull Mohair oversize si vous voulez). Et nul besoin de vous préciser que c'est vraiment, mais vraiment meilleur que les brunchs qu'on trouve dans n'importe quel café ou restaurant parisien.

Ce n'est pas un repas à faire toutes les semaines mais pour un anniversaire j'ai trouvé l'idée très bonne, et je suis tentée de le refaire pour d'autres occasions, j'attends simplement que la carte proposée change un peu avec les saisons.

J'espère que vous avez bien faim après ce post, et même si ce n'est pas pour un repas entier, je vous conseille aussi toutes les pâtisseries de chez eux qui sont vraiment très bonnes, mention spéciale au Saint-Honoré ! 
Enfin pour finir ce message de blogueuse mode de la cuisine, je tiens à signaler que je n'avais aucun intérêt à écrire sur ce post si ce n'est le plaisir de vous faire partager (un peu) visuellement ce bon repas. J'espère pouvoir parler bientôt d'autres restaurants ou take-out que j'aime bien. Une pensée pour tous ceux qui ne vivent pas dans la capitale et qui ne subissent pas la pression sociale autour du brunch du dimanche midi.
Je vous embrasse, portez-vous bien, et 5 sur vous.


4.26.2012

Juiverie #2 : Les beignets de Pessah

Shalom, shalom mes amis.
Je sais c'est déjà #OLD dans le calendrier mais laissez moi vous présenter aujourd'hui une recette de Pessah (ndlr, la pâques juive) : les beignets.

Qui sont-ils, pourquoi les manger ? ils n'ont pas de goût prononcé, ils peuvent remplacer le pain et par conséquences sont très bons aussi bien avec des salades salées que de la confiture.
Le jeu pendant Pessah c'est qu'on a pas le droit de manger de levure, pas de pain, pas de ... bière. Pour tricher on fait des plats à base de farine de pain azyme, galettes réalisées sans levure. Bientôt (comprendre : un jour, peut-être) je vous parlerai d'un plat cousin que j'aime énormément, les kneidlers.

Mais voici le moment de vous présenter les ingrédients de cette recette assez minimaliste :

(n'oubliez pas, comme moi sur la photo, une pincée de sel)

Alors voilà c'est pas très compliqué, commencez par faire puits de farine (semoule de pain azyme, appelez-la comme vous voulez) pour y casser les oeufs et ajoutez une pincée de sel. Ici j'ai fait des beignets pour toute une famille juive donc pour 500g de farine j'ai mis 6 oeufs, divisez le tout par deux et vous aurez déjà une belle quantité de pâte.


Culpabilisez devant le génocide que vous avez commis.

Mélangez du centre vers le bord en ajoutant au fur et à mesure le lait (environ un demi-litre), le mélange doit s'écraser entre vos doigts sans être liquide ou tomber de la fourchette, être bien collant en somme, comme ça :



Maintenant, laissez le mélanger reposer au moins 15 minutes pour que le tout gonfle bien.


Passons maintenant au moment que vous attendez tous : LA FRITURE. N'ayant pas de friteuse je le fais dans une sauteuse et je les retourne une fois bien colorés, l'important est d'avoir de l'huiiiiiiiile à mi-hauteur.
Rien de bien sorcier, à l'aide d'une cuillère à soupe (pour vous donnez l'idée de la taille du beignet), formez des pâtés informes et hop dans le bain. 3 minutes de chaque côté devraient suffire, surveillez-les bien ça peut vite brûler.


Déposez-les sur du papier absorbant et mangez-les chauds avec une salade de poivrons ou de la gelée de groseille, vos convives devraient en toute logique vous dire merci pour ces petites boules grasses.